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CEREGMIA, ODYSSI, SODEM, SME and Co : la "vakabonnagerie" érigée en système ?

CEREGMIA, ODYSSI, SODEM, SME and Co : la "vakabonnagerie" érigée en système ?

 

   La Martinique n'est sans doute pas plus corrompue que la Sicile, mais elle ne l'est, hélas, pas moins. La seule différence c'est que dans l'île méditerranéenne, on utilise fréquemment les armes à feu pour régler les problèmes alors que dans l'île caribéenne, on préfère avoir recours au mensonge, à la calomnie, à la diffamation et à la manipulation tous azimuts. 

   Prenons le cas du CEREGMIA, cet ex-groupe de recherches de l'Université des Antilles accusé par pas moins de 4 rapports (Cour des comptes, Sénat, INAENER) d'avoir détourné entre 10 et 14 millions d'euros. Ceux qui ont eu le courage de dénoncer ce scandale et qui ont fait pression sur la justice pour qu'elle se bouge un peu ont été cinq ans durant vilipendés, stigmatisés, traînés dans la boue même. Ceci avec la complicité des grands médias, sauf MARTINIQUE 1è (Rayi chien mé di dan'y blan !).

   Ou encore le cas de la SODEM qui a vu des riverains, pour la plupart modestes, de l'avenue Maurice BISHOP être dépossédés de leur parcelle de terrain ou être relogés sans recevoir de titres de propriété. Là encore, des millions d'euros ont disparu dans la nature et cela ne semble provoquer aucune indignation populaire. Certes, une enquête a été ouverte par la justice mais si elle traîne autant que celle concernant le CREDIT MARTINIQUAIS ou le CEREGMIA, les responsables peuvent dormir sur leurs deux oreilles.

   Et maintenant, c'est au tour de la SME (Société Martiniquaise des Eaux) ! Le plus affligeant est que ce sont deux structures hexagonales qui ont porté plainte et non des structures locales. Or, la SME, selon un rapport de la Cour des comptes, a un passif de 23 millions d'euros. Du coup, le Front Républicain d'Intervention contre la Corruption et l'Association pour un Contrat mondial de l'eau ont déposé plainte auprès du procureur de la République à Fort-de-France contre la SME au motif de "détournements de fonds publics".

   Du coup, on est contraint de se poser une question : la Martinique vit-elle sous le règne de la "vakabonnagerie" organisée avec la complicité des uns et des autres ?...

 

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