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Bac 2018 : bravant l'interdiction, ils rédigent leur copie en breton

Bac 2018 : bravant l'interdiction, ils rédigent leur copie en breton

   Des élèves d'un lycée de Carhaix, dans le Finistère, ont écrit en breton sur leur copie de l'épreuve de mathématiques, comme l'explique « Ouest-France ».

   Ils militent pour le droit de pouvoir utiliser, au choix, le français ou le breton. Réunis au sein du collectif Bak e Brezhoneg (que le traducteur en ligne Ar Brezhoneg traduit par un énigmatique "il attrape en breton"), des élèves du lycée Diwan de Carhaix, où des cours se font en breton, souhaitent pouvoir également utiliser leur langue au moment de remplir leur copie d'examen. Comme l'explique Ouest-France, certains d'entre eux ont décidé, vendredi 22 juin, de rédiger leur épreuve de mathématiques dans leur langue régionale malgré tout. « Le rectorat nous oppose un refus catégorique, sans donner de solution. On va se passer de leur autorisation », a déclaré au quotidien avant le début de l'épreuve Ismaël Morvan, élève en terminale ES.

   Une quinzaine de ses condisciples ont décidé de faire la même chose, acceptant sans broncher les conséquences éventuelles de leurs actes. « Nous prenons le risque d'avoir zéro, le risque de ne pas avoir notre bac. Mais nous le prenons pour faire avancer la cause », ajoute Ismaël Morvan, qui précise que cette décision a été prise « il y a trois semaines ». « L'important était que nos parents soient au courant, parce que ce sont eux qui payent nos études. Ce n'est pas un acte rebelle, mais une action réfléchie », confie-t-il.

   Les revendications de ces lycéens bretons s'inspirent de ce qui se passe au Pays basque. Comme le rappelle France Bleu, les bacheliers peuvent, depuis les années 1990, répondre en basque lors de l'épreuve d'histoire-géographie, et depuis 2012 lors de celle de mathématiques. Ils souhaitent dorénavant pouvoir passer toutes leurs épreuves dans leur langue régionale, quitte, eux aussi, à défier le rectorat.

   La langue bretonne était déjà au cœur d'une polémique l'an dernier, lorsque les parents d'un petit garçon qui souhaitaient appeler leur fils Derc'hen s'étaient heurtés au refus de l'état civil de l'enregistrer. En cause, le « c'h », qui ne figurait pas sur la liste des « signes diacritiques autorisés » par une circulaire datant de 2014. Une autre famille avait connu le même problème à cause du prénom Fañch, refusé en raison de la présence du « tilde » sur la lettre n.

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