Toute personne, homme ou femme, est amené (e) à commettre des erreurs ou des fautes dans sa vie. Les saints n'existent qu'au Paradis, pas sur terre. Même les fervents zélateurs du Très-Haut, si l'on en juge par exemple, par les nombreux scandales qui affectent l'Eglise catholique, ne sont pas exempts de péchés.
Sauf que commettre une faute une fois, ça peut se comprendre. Deux fois, ça peut passer. Mais à partir de trois, quatre ou dix, cela devient de la délinquance. Or, il faut savoir qu'une dizaine d'années avant que le scandale du CEREGMIA n'éclate, Fred CELIMENE avait déjà été traduit devant le Conseil de discipline de ce qui était à l'époque l'UAG. Et pourquoi ? A cause d'un rapport accablant de la Cour des Comptes sur ses pratiques et celles de ses affidés ! Tout était déjà dans ce premier rapport : fausses factures de pseudo-travaux, imitation de la signature de collègues sr des documents officiels, utilisation de noms de collègues pour des billets d'avion, délit de favoritisme etc...
A l'époque, le Conseil de discipline de l'Université avait voulu laver le linge sale en famille et l'affaire n'avait pas transpiré au-dehors. Mieux : la majorité des gens de l'Université ignorait et l'existence de ce rapport et la convocation de CELIMENE devant le Conseil de discipline et la sanction que ce dernier avait prise ! Car il faut savoir qu'il y avait eu une sanction : interdiction de changer d'échelon pendant 1 an. Ne riez pas ! Commettre une faute (des fautes en l'occurrence), ça arrive à tout le monde. Ce qui est grave, c'est de recommencer.
Or, au lieu de s'estimer heureux de n'avoir reçu qu'une sanction cosmétique, CELIMENE et le CEREGMIA ont continué de plus belle dans leurs pratiques illégales jusqu'à ce que la Cour des Comptes se voit contrainte de publier un 2è rapport encore plus accablant et que le Sénat, puis l'IGANER (Inspection Générale de l'Education Nationale et de la Recherche) y aillent eux aussi de leur rapports. Tout aussi accablants ! CELIMENE et le CEREGMIA sont donc des multirécidivistes qui vont détourner près de 14 millions d'euros de subventions européennes sur deux décennies, chose qui a conduit l'OLAF (ou "FBI européen") à venir enquêter pour la toute première fois en Martinique et en Guadeloupe.
Est-ce donc pour ces gens que l'actuelle gouvernance de l'Université recherche ce qu'elle appelle "l'apaisement" ? Si oui, c'est son problème ! Car à notre niveau il n'y aura ni trêve ni armistice ni cessez-le-feu ni calumet de la paix. A BON ENTENDEUR SALUT !...