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ALAIN MABANCKOU est accusé de plagiat !

ALAIN MABANCKOU est accusé de plagiat !

Criminel ou écrivain? La question s'adresse à Alain Mabanckou dont je viens d'établir la 2e contrefaçon sur mon oeuvre Odyssées Noires / Amours et mémoire d'Outre-monde. Et cette fois-ci, l'oeuvre en cause est son avant-dernier ouvrage Verre cassé (Seuil, janvier 2005) dans lequel j'ai décelé des reprises de mon manuscrit envoyé au Seuil le 26 juin 2004.
J'ai dressé des tableaux comparatifs provisoires de 31 points dont près de seize cas de copies serviles que vous pouvez consulter (voir pièce jointe).Sa contrefaçon est totale et touche le scénario, les idées, les mots et le style, si bien qu'on peut se demander légitimement ce qui se passe en France avec les grandes maisons d'édition et leurs auteurs fétiches. N'y a t-il plus de morale en France? On y est à ce point dépourvu d'imagination au point de se rabaisser au niveau de vulgaires criminels? Dois-je rappeler que cela fait, en moins de deux ans, la 2e contrefaçon de Mabanckou sur le même ouvrage?

Le 26 mars dernier, je faisais un 1er communiqué dans lequel j'établissais que son dernier ouvrage, Mémoires de porc-épic, lauréat du Renaudot 2006, était une contrefaçon de mon oeuvre. J'avais adjoint à cette annonce des tableaux comparatifs provisoires de 28 points. Je n'ai même pas fini de sécher mes larmes sur cette affaire qu'on vient me mettre en face d'une autre contrefaçon du même auteur sur le même ouvrage qui m'a demandé quatre années de dur labeur, fait d'insomnies et de privations.

Qu'est-ce qui justifie donc une telle cruauté? Qu'est-ce qui motive un tel viol? Qu'est-ce qui incite une personne normalement constituée à de tels actes de saccage? N'y a t-il plus de loi en France? Comment monsieur Denis Jeambar, directeur général du Seuil, peut-il garder le silence devant de telles horreurs? Je lui ai adressé le 10 avril dernier une mise en demeure concernant la première affaire, et il l'a reçue le 16 avril (comme en fait foi l'accusé de réception). Et jusque-là, aucune réaction de sa part. Faut-il croire que monsieur Denis Jeambar, journaliste et auteur prolifique, approuve et encourage de tels procédés? Faut-il croire que monsieur Denis Jeambar est complice dans ces deux affaires? Comment faut-il interpréter son silence? Est-ce de l'arrogance, du mépris ou le sentiment d'impunité? Se sait-il au dessus des lois à cause de son réseau d'influence et de son parcours impressionnant?

C'est ce que laisse entendre monsieur Mabanckou qui, pris de

panique, à la suite de mon passage à la radio CPAM de Montréal, le 1er mai dernier, a envoyé un courriel diffamatoire à l'animateur. Refusant catégoriquement d'accorder une entrevue, il lui a confié que j'ai essayé de me faire entendre par la presse internationale, mais que « cela
n'a pas marché », et que, faute de mieux, je me rabats maintenant sur les radios locales pour le détruire au niveau de la communauté noire. Mabanckou laissait ainsi entendre que Le Seuil a réussi à museler les grands journaux français. Et dans son courriel diffamatoire, il me traitait de fou à lier et de manipulateur désireux de se faire de la publicité, mettant en doute ma qualité d'écrivain, soutenant qu'il a cherché mon livre partout en vain, prétendant ne m'avoir jamais rencontré. Fort heureusement, j'ai reçu à avoir une photo implacable qu'une bonne âme m'a envoyée et sur laquelle on peut le voir à mes côtés, tenant mon livre sous les bras. C'était le vendredi 2 juin 2006 à Montréal, sous une tente dressée en face du métro Mont Royal, lors du Marché Francophone de la Poésie, célébrant le centenaire de la naissance du poète Léopold Sédar Senghor. Je lui avais alors offert un exemplaire de mon livre et il s'était ainsi écrié : « Ah, c'est vous! », trahissant le fait qu'il avait déjà pris connaissance de mon ouvrage. J'étais alors loin de me douter qu'il en avait tiré deux livres contrefaits.

Ma démarche auprès des médias n'a d'autres buts que de me protéger contre d'éventuelles agressions et d'empêcher qu'on bloque ou truque le procès au pénal que je compte intenter contre eux. Parce que monsieur Mabanckou, dans son affolement, a aussi confessé à l'animateur radio qu'ils « m'attendent au procès. » Je prie donc mes collègues journalistes de faire leur travail, en âme et en conscience. Les preuves sont à leur disposition. Il faut réussir à freiner l'essor de cette entreprise crapuleuse.

Mountaga Fané Kantéka
Journaliste, juriste et écrivain
Tél : 514 890 6009
Montréal, Canada

Document: 

TABLEAUVerrecasse.pdf

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