Accueil
Aimé CESAIRE
Frantz FANON
Paulette NARDAL
René MENIL
Edouard GLISSANT
Suzanne CESAIRE
Jean BERNABE
Guy CABORT MASSON
Vincent PLACOLY
Derek WALCOTT
Price MARS
Jacques ROUMAIN
Guy TIROLIEN
Jacques-Stephen ALEXIS
Sonny RUPAIRE
Georges GRATIANT
Marie VIEUX-CHAUVET
Léon-Gontran DAMAS
Firmin ANTENOR
Edouard Jacques MAUNICK
Saint-John PERSE
Maximilien LAROCHE
Aude-Emmanuelle HOAREAU
Georges MAUVOIS
Marcel MANVILLE
Daniel HONORE
Alain ANSELIN
Jacques COURSIL

AFFAIRE FLORE BARROS CONTRE HASSAN HOJEIJ

Par Maître Fulbert NZALAKANDA
AFFAIRE FLORE BARROS CONTRE HASSAN HOJEIJ

Chers compatriotes,

Le 1er mai dernier, dans le souci de faire usage de mon droit de réponse, suite à la publication sur le site http://www.mampouya.com des propos malveillants, tenus à mon encontre par celle qui a été ma cliente, j’avais manifesté mon intention de mettre à la disposition des animateurs du site, le DVD contenant l’enregistrement de l’émission {{"Génération d’Elie"}}, au cours de laquelle j’avais répondu à mademoiselle {{Flore BARROS}}.

Comme vous l’avez si bien remarqué, dans mes écrits, je n’ai pas répondu sur le fond aux propos de mademoiselle Flore BARROS. Je comprends donc que votre soif de connaître la vérité n’a pas été étanchée.

J’ai attendu qu’on m’indique une adresse sure pour déposer ledit DVD et le mettre en ligne dans l’intérêt de tous les internautes de la diaspora et même du Congo. Mon appel a été entendu et d’ici là http://www.mampouya.com aura mon DVD.

Toutefois avant la mise à disposition du DVD à http://www.mampouya.com, je me vois obligé de revenir sur les passages les plus importants de l’émission de l’évangéliste {{OBILI}} au cours de laquelle je m’étais longuement expliqué.

Préalablement, j’aimerais rappeler à tous les internautes que les avocats sont astreints au respect du secret professionnel. Voila pourquoi, s’agissant des faits de la cause, notamment les circonstances de l’agression de mademoiselle {{Flore BARROS}}, son départ et son séjour au Maroc, je vous renverrais à l’exposé librement fait par la victime sur votre site.

Je ne répondrais que sur les imputations de corruption faites contre ma modeste personne, sur les circonstances de la demande de la provision de {{30.000 000 FCFA }} et de l’émission du chèque de {{20.000 000 FCFA}}.

Aussi pour vous rafraîchir la mémoire, me paraît-il important de vous rappeler les propos de mademoiselle Flore BARROS sur le site http://www.mampouya.com.

"Le même jour mon avocat {{Maître Fulbert NZALAKANDA }} était venu à la maison pour me présenter des documents que je devais approuver et signer :

- Une demande provisoire d'une provision qu'il avait écrit sans mon consentement sur lequel il demande à la communauté libanaise la somme de 30 millions de F CFA afin que je poursuive les soins médicaux en Afrique du sud
- Une lettre d'information
- Et les droits à la procédure qui s'élevaient à 750 000 F CFA que nous avons pu réduire à 450. 000 F CFA il avait perçu une avance de 100 000 F CFA

Le montant de la demande de provision s'élevait à 30 millions de F CFA, curieusement le dimanche matin, {{Maître Fulbert NZALAKANDA }} arriva chez moi et il me proposa 20 millions de F CFA, je lui dis que je ne pouvais pas prendre cet argent ; il me demanda pourquoi ? Et je lui répondis qu'il faudrait un hôpital en France ou Afrique du sud. Je lui demanda d'expliquer mon état de santé puis de demander un devis pour savoir combien ça pouvait coûter avant de fixer un montant. Maître Fulbert NZALAKANDA, me répondis qu'on ne refuse pas l'argent en lari "Mbongo Kaba Kala Ka Zoko" ;
je lui posa une question simple : Et si ça ne suffisait pas comment je vais faire ?

Et il me répondit que c'était provisoire, si tu refuses cet argent tu n'auras plus personne qui pourra venir à ton aide.

Ensuite il est parti voir le coupable qui lui avait dit qu'il n'avait que 10 millions de F CFA ; les dix millions avaient été donné par une personne de bonne foi.

Il me supplia pour que je ne le déçoive pas et de signer les documents pour payer ma maison, les études de ma fille, de laisser une provision à ma famille pour qu'ensuite je quitte le pays".

{{QUESTION : Qu’en est-il de la demande de provision de 30.000 000 F CFA?

RÉPONSE : }}

Le 15 Mars 2011, mademoiselle {{Flore BARROS }} rentre à Pointe Noire après un séjour d’un mois au Maroc où elle était partie pour suivre ses soins.

Je me rends chez elle, question de lui rendre visite et de m’enquérir de l’évolution de son état de santé.

Je remarque que rien n’a changé. Elle m’explique, dans les mêmes termes que ceux employés sur le site http://www.mampouya.com, les circonstances de son voyage, les difficultés de son séjour au Maroc, son manque de moyens pour ses besoins personnels et pour faire face aux ordonnances médicales, etc.

Après son exposé, je lui dis qu’il n’est pas bon qu’elle reste encore longtemps à Pointe Noire vu qu’il n’existe aucune structure spécialisée au Congo pouvant la prendre en charge. Elle doit se rendre d’urgence en Afrique du Sud ou en France où les structures d’accueil existent.

J’ai lui ai suggéré l’Afrique du Sud, car malgré la barrière linguistique, le visa n’est pas difficile à obtenir par rapport à la France.

Pour faire face à l’urgence, il fallait demander amiablement à son agresseur {{une provision à distinguer des dommages intérêts }} dont le but essentiel était de couvrir ses soins.

En présence de sa grande sœur, madame {{VAN}}, je lui ai expliqué ce qu’est une provision ; par la suite je lui ai demandé d’en proposer le montant.

Elle m’a répondu que l’avocat c’était moi, il m’appartenait donc de proposer le montant. Voilà pourquoi j’ai proposé dans un premier temps un forfait de {{trente millions (30.000 000 FCFA)}}.

Nous sommes tombés d’accord sur cette proposition.

J’ai regagné mon cabinet vers 16 heures et, y étant, j’ai préparé à l’intention de monsieur {{Hassan HOJEIJ }} le courrier valant {{demande amiable d’une provision}}.

Ce courrier a été déposé à la Maison d’Arrêt de Pointe Noire, lieu de détention de monsieur {{Hassan HOJEIJ, le 16 Mars 2011}}.

Le cachet de la maison d’arrêt apposé sur la copie de mon courrier pour "{{l’accusé réception}}" fait foi.

Je précise qu’à cette occasion, ni à aucune autre, {{je n’ai point rencontré monsieur Hassan HOJEIJ. Il n’est pas mon client, il n’y avait aucune raison de chercher à le rencontrer directement}}.

Le même jour, dans le souci de rendre compte à ma cliente, je lui ai transmis copie de la lettre adressée à son agresseur. La lettre de transmission adressée à {{Flore BARROS }} le 16 Mars 2011, réceptionnée le même jour par sa sœur fait également foi.

Pendant que la demande de provision a été adressée à monsieur {{Hassan HOJEIJ}}, une copie de la même demande a été transmise à la communauté libanaise par le biais d’une consoeur qui a requis l’anonymat, pour faciliter les démarches auprès de ladite communauté. Cette consoeur qui n’était pas dans la procédure a agi par compassion pour mademoiselle {{Flore BARROS}}.

Une autre copie de cette correspondance a été adressée, pour information, à monsieur le procureur Général près la Cour d’appel de Pointe Noire le {{17 Mars 2011 }} ; ci-joint, la lettre d’information.

En réaction à ma demande amiable de provision, j’ai reçu d’un des conseils de monsieur {{Hassan HODJEIJ}}, un courrier par lequel celui-ci m’a dit en substance que "{{trente millions (30.000 000 FCFA) ce n’est pas donné, c’est fabuleux comme montant ; son client tablait de nouveau sur dix millions de francs (10.000 000 FCFA) à envoyer au Maroc où la vie est relativement moins chère pour la poursuite des soins de mademoiselle Flore BARROS }} ".

Quelques jours après, je reçois d’un autre confrère, également conseil de monsieur {{Hassan HODJEIJ}}, un courrier par lequel celui-ci désapprouve ma démarche de demande amiable de provision. A ces yeux, "{{ma demande est sans objet et que seul le juge compétent peut fixer une indemnité provisionnelle et cela après introduction du dossier}}".

Je ne publierai ni les noms mes confrères, auteurs des courriers invoqués, ni les courriers eux-mêmes, secret professionnel oblige.

Ces deux courriers reçus de mes confrères adverses m’ont déçu, car leur contenu compromettait les chances de ma cliente de se présenter à un médecin, le plus tôt.
Heureusement, du côté de la communauté libanaise, ma consoeur facilitatrice a fait bouger les choses. Les démarches menées étaient sur le point d’aboutir à {{20 millions de f cfa sur 30 millions sollicités}}.

Pour préparer ma cliente sur l’éventualité du paiement de {{20 millions franc CFA}}, je lui ai passé un coup de fil.

Finalement pendant qu’il y avait tergiversation du côté de l’agresseur de {{Flore BARROS }} et de ses avocats, {{la facilitatrice m’a informé que 20 millions de franc CFA destinés à ma cliente étaient virés sur son compte}}.

M’étant rapproché d’elle, elle m’a présenté ledit chèque émis à mon nom, en tant qu’avocat de {{Flore BARROS}}.

Avant de prendre ce chèque, je lui ai demandé de m’en faire une photocopie afin que je me rapproche de ma cliente, obtenir son consentement, avant de l’encaisser.

Le dimanche 20 Mars 2011, entre 13 et 14 heures, je me suis rendu au domicile de ma cliente pour lui parler du résultat obtenu. En tant qu’avocat conseil, connaissant les enjeux de cette affaire, je lui ai vivement conseillé d’accepter les {{20 millions pour parer au plus pressé}} car plus le temps passait, plus ses chances de guérison étaient compromises.

Je lui ai une fois de plus expliqué que ce n’était qu’une provision et au cas où elle se révélait insuffisante, on pouvait demander un complément. De plus, {{le montant de cette provision n’était pas à confondre avec les dommages intérêts que nous demanderons, le moment venu, devant la juridiction compétente, lorsque le dossier sera en état}}.

J’attendais donc son accord afin de signer avec ma consoeur l’acte attestant la remise du chèque entre mes mains.

J’avoue que pour une provision, je trouvais le montant acceptable. N’oublions pas qu’il est extrêmement difficile, voire impossible d’obtenir devant les tribunaux une provision de ce montant, surtout lorsqu’on n’a aucun devis médical. Parfois même, lorsque, compte tenu de l’urgence, le tribunal ordonne le versement d’une provision, l’impécuniosité de la partie condamnée au paiement de ladite provision peut constituer un véritable obstacle à l’exécution de la décision du tribunal. Enfin il n’est pas exclu qu’à tort ou à raison, la personne condamnée au paiement de la provision peut relever appel.

{{Malgré l’urgence et le caractère acceptable du montant de la provision, ma cliente a refusé de donner son accord, sans me dire pourquoi, alors qu’au départ elle avait donné son accord pour la négociation de cette provision.}}

Croyant que je ne m’étais pas suffisamment fait comprendre dans la langue de Molière, je lui ai dit dans sa langue maternelle "{lari}", langue que nous avons utilisée par moment, lors de notre entretien et qu’elle comprend, certainement mieux que le français : {{qu’on ne refuse pas l’argent "Mbongo Kaba Kala Ka Zoko"}}. Il n’y a rien de dramatique à cela.

Si c’était possible, j’aurais pu le dire dans n’importe quelle langue du pays, pourvu qu’elle comprenne qu’en refusant cette provision, elle compromettait ses chances d’une prise en charge rapide, car pas d’argent, pas de soins.

Ayant persisté dans son refus d’accepter la provision de {{20 millions}}, j’ai décidé de partir.

J’ai par la suite fait savoir à ma consoeur facilitatrice que ma cliente déclinait l’offre et qu’à ce stade je ne pouvais plus rien faire, sauf attendre l’enrôlement de cette affaire devant la juridiction compétente pour défendre ma cliente.

Ma consœur a répercuté cette information aux pourvoyeurs desdits fonds et ces derniers ont repris leur argent.

Que pendant que j’attendais l’enrôlement de cette affaire, j’ai été stupéfait d’apprendre que ma cliente {{Flore BARROS }} a lancé un {{S.O.S.}} à la télé DRTV pour que les personnes de bonne volonté l’aident à se soigner, qu’à cette occasion, elle m’a traité de corrompu.

{{QUESTION : AI-JE VRAIMENT ETE CORROMPU ?

RÉPONSE : }}

La corruption dont parle mademoiselle {{Flore BARROS }} n’existe que dans son esprit. Le pays est tellement gangrené par ce fléau, il va de soi la suspicion atteigne celui là même qui est chargé de défendre ses intérêts.

Accepter la corruption en échange de quel service ? Pas surtout pour acheter le silence de {{Flore BARROS}}, comme on l’a prétendu.

Je rappelle à tous qu’en matière pénale, comme c’est le cas dans cette affaire, à l’exception de quelques infractions qui portent atteinte à l’honneur, la transaction intervenue entre les parties n’arrête pas l’action publique déjà mise en mouvement.

Il s’ensuit que si je m’étais fait corrompre, cet acte n’aurait servi à rien. Le Ministère Public allait toujours poursuivre monsieur {{Hassan HOJEIJ}}.

Non, je n’ai été corrompu par personne.

J’ai, de bonne foi, fait diligence pour trouver rapidement une provision devant permettre à ma cliente, une semaine après son arrivée au Congo, de repartir là où elle souhaitait pour continuer ses soins.

En obtenant avec succès une provision amiable de 20 millions, je m’attendais à être adulé par ma cliente, mais à la place d’une adulation, je suis vilipendé.

{{QUESTION : QU’EST-CE QUE JE PENSE DE LA REACTION DES INTERNAUTES ?

RÉPONSE : }}

La réaction des internautes vis-à-vis de {{Flore}} est compréhensible. Le drame de cette concitoyenne ne devait laisser personne indifférent. Cependant les simples émotions exprimées ça et là ne changeront rien. Les gens doivent se mobiliser et apporter à {{Flore}} ce qu’il faut pour lui permettre de se prendre en charge.

Vis-à-vis de ma modeste personne, les internautes se sont comportés comme des juges partiaux. Ils n’ont pas attendu ma déclaration sur le fond de l’affaire. Ils se sont empressés de {{me condamner par défaut, approuvant sans contradiction l’idée de corruption}}.

{{Ah, qu’est-ce que juger c’est difficile pour tout le monde !!! }}

Tel est l’éclairage que j’entendais apporter à l’article de {{Flore BARROS}} paru sur le site http://www.mampouya.com.

Je vous remercie pour votre aimable attention.

Post-scriptum: 
La Vidéo du Verdict: http://www.youtube.com/watch?v=Ql6uQs_leg4

Connexion utilisateur

CAPTCHA
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain afin d'éviter les soumissions automatisées spam.

Pages