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L’étrange disparition d’un cadavre

AFFAIRE ELIANE KABILE

AFFAIRE ELIANE KABILE

{{Soyons massivement présents auprès de la famille

au Tribunal de Grande Instance (TGI) de Pontoise

Le vendredi 23 janvier 2009 13heures}}

Une femme d’origine martiniquaise hospitalisée pour une douleur au mollet à l’hôpital de Gonesse (Val d’oise) meurt dans des conditions douteuses. A la demande de reconnaissance du corps par la famille un corps étranger lui est substitué sur lequel on constate que plusieurs organes ont été prélevés…

Stupeur, colère et contestation de la version des autorités hospitalières qui débouche sur une plainte judiciaire totalement fondée par la famille de la victime.

Après plusieurs années de tentative d’étouffement de cette ténébreuse affaire tout en refusant de présenter le corps d’Eliane Kabile à la famille voici que le cynisme des responsables de cette scandaleuse affaire ne connait plus de limites : la direction de l’hôpital de Gonesse ose porter plainte en diffamation contre la famille d’Eliane Kabile qui demande Justice et Réparation !

Le 31 octobre 2008 jour de l’audience pour cette plainte scandaleuse, la direction de l’hôpital se dégonfle et demande un report infondé. C’est ce report qui aura lieu ce vendredi 23 janvier au TGI de Pontoise.

Justice et Réparation

pour Eliane Kabile et sa famille

{{Toutes et tous au TGI de Pontoise

3 rue Victor Hugo 95302 Pontoise

à partir de 13 heures

vendredi 23 janvier 2009 !}}

Contact : portable : 0689984357 mail : marie8christiane@yahoo.fr

assoc.armada@yahoo.fr

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Article du journal Métro :

L’hôpital réagit

Jean-Pierre Burnier, directeur du centre hospitalier de Gonesse, joint hier par téléphone, considère qu’il n’y a pas eu de problèmes lors de l’hospitalisation d’Eliane. “Tout ce que nous devions faire a été fait”, affirme-t-il. Les causes officielles du décès ? “Je ne peux pas vous les donner en raison du secret médical. Mais elles sont parfaite¬ment définies, la pathologie étant connue.”

Quant aux suspicions de trafic, il est horrifié. “Comme si on allait faire du trafic d’or¬ganes dans un hôpital public de la région parisienne !” “Nous sommes un hôpital honorable, qui emploie 2 400 personnes. (...) En cas de doute, la porte de l’hôpital est grande ouverte pour une enquête de police !”
Christiane Daugimond se bat depuis plus de sept ans pour connaître les causes du décès de sa sœur Eliane, âgée de 64 ans, en 2001, à l’hôpital de Gonesse. Elle comparaîtra aujourd’hui au tribunal de Pontoise pour “diffamation publique” envers le centre hospitalier de Gonesse pour avoir, le 17 avril 2007, diffusé un tract contenant la phrase : “Christiane veut lever les doutes sur la mort de sa sœur.”

Pansement sur le thorax

Eliane est admise à l’hôpital de Gonesse en janvier 2001 pour une douleur au mollet. Elle y décède le 13 février de la même année. Aucune explication claire n’est donnée à la famille sur les causes de son décès. Anémie, leu¬cémie, pneumopathie… plusieurs affections sont invoquées. La famille porte alors plainte pour homicide involontaire, convaincue qu’il s’agit d’une erreur médicale. “Ma sœur avait un pansement recouvrant tout le thorax, comme si elle avait été opérée. On n’a jamais su pourquoi”, explique Chris¬tiane Daugimont. Autre fait troublant : l’encéphalogramme était plat dès le 9 février, l’acte de décès a été signé le 13 février, mais il est daté du 9 !

Exhumations et autopsies

L’autopsie pratiquée en 2001 révèle des failles : l’ouverture à l’épaule n’est pas mentionnée, la peau est blanche, alors qu’Eliane est antillaise. Par ailleurs, ni le poids ni la taille mentionnés ne correspondent à ceux d’Eliane. En 2003, la famille obtient que le corps d’Eliane soit exhumé. Convoquée pour identifier le cadavre, Chris¬tiane est sous le choc : dans le cercueil, qu’elle n’a pas re¬connu comme étant celui de sa sœur, elle découvre “des bouts de graisse, de la chair fraîche et une cage thoracique qui ne pouvait être que celle d’un enfant”. Christiane est persuadée qu’un trafic d’organes se cache sous ces horreurs : les cercueils changent de place, d’autres disparaissent, comme celui du fils d’Eliane, enterré en 1989, qui n’est plus dans le caveau… Une nouvelle plainte est déposée par la famille, pour substitution de cadavre.
Le 20 juin 2007, le corps est à nouveau exhumé. Les proches sont catégoriques : ni le cercueil ni les restes humains qui s’y trouvent ne sont ceux d’Eliane. La famille a déposé trois plaintes, la dernière pour faux et usages de faux. C’est elle qui sera finalement condamnée, le 3 janvier 2008, à 15 000 euros d’amende, pour “procédure abusive”.

Aurélie Sarrot

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