S'il avait été Noir, Arabe, Chinois, Indien, Amérindien etc..., la presse aurait titré : "Un Noir, un Arabe, un Chinois, un Indien, un Amérindien etc...insulte un serveur et une cliente d'un restaurant newyorkais qui s'exprimaient en espagnol". Dans le cas présent, c'est motus et bouche cousue dans le pays qui est pourtant le champion du monde de l'assignation raciale.
En effet, aux Etats-Unis, impossible de remplir le plus insignifiant document administratif sans que l'on vous demande d'indiquer votre affiliation raciale : "Caucasian" (Blanc), "African American" (Noir), Native American (Amérindien), Asian (Asiatique), Jew (Juif) etc...etc... En fait, le terme "demander" n'est pas exact : on "exige" que vous vous désigniez racialement.
Donc, comme il est curieux de constater qu'aucun média yankee ni européen n'ait indiqué l'appartenance ethnique de l'avocat Aaron SCHLOSSBERG qui a été filmé à son insu dans un restaurant où il insultait deux Hispaniques qui s'exprimaient dans la langue de CERVANTES, leur disant qu'aux Etats-Unis, on parlait anglais et seulement anglais d'une part et que de l'autre, il appellerait les services de l'immigrations pour savoir si ces deux personnes étaient régulièrement entrés dans le pays.
Doit-on en déduire que le sieur Aaaron SCHLOSSBERG n'entre dans aucune des pourtant nombreuses catégories ethniques définies par le délire classificatoire étasunien ? A moins qu'il soit interdit de nommer la catégorie à laquelle il appartient...
C'est comme Bernie MADOFF, celui qui a failli, avec ses magouilles financières, foutre en l'air le système monétaire international en 2008...